Nouveaux livres LSF

Voici une liste de livres LSF récemment publiés:

À portée de mains. Initiation à la langue des signes. LSF – A1-A2

ISBN :   9782340019621

Editions : Ellipses

Auteurs : Guitteny Pierre, Verlaine Laurent

Quels sont les paramètres de la langue des signes ?

Qu’est-ce qu’un proforme, un transfert de situation ou de personne ?

Qu’est-ce qu’une grammaire visuelle ?

Comment analyser un récit en langue des signes ?

Toutes ces questions et bien d’autres dans ce livre d’introduction à la LSF…

https://www.editions-ellipses.fr/product_info.php?cPath=386_440&products_id=11772

LSF (Langue des signes française). 80 signes de tous les jours. 80 signes illustrés à mémoriser avec exercices corrigés et fichiers vidéos. (A1)

ISBN :   9782340026452

Editions : Ellipses

Auteurs : Verlaine Laurent, Guitteny Pierre

  • 80 fiches illustrées pour découvrir ou se remémorer de façon progressive 80 signes de tous les jours.
  • Des thèmes variés : identité, fonction, travail, argent, transport, etc.
  • Pour chaque mot : un dessin complet du signe à reproduire, des dessins détaillés pour une meilleure compréhension de la gestuelle associée au mot étudié, une vidéo à visualiser
  • 1 exercice corrigé tous les 10 mots pour s’entraîner et vérifier ses acquisitions

https://www.editions-ellipses.fr/product_info.php?cPath=386_440&products_id=12744

La Langue des Signes : Tome 5 – Comprendre la langue des signes

Auteurs :Pierre Guitteny et Laurent Verlaine

Editions I.V.T. (International Visual Theatre)

ISBN : 978-2-904641-24-4

Ce livre est une présentation générale de la langue des signes : les principes de base de son fonctionnement, des explications sur ses particularités, et des références pour approfondir chacun de ces points. Vous pourrez comprendre les mécanismes de formation des signes, suivre des cours de LSF plus facilement et mieux appréhender la manière de penser des personnes sourdes signantes.

http://ivt.fr/editions

Interview AVS/AESH : rencontre avec Virginie

Interview AVS/AESH : rencontre avec Virginie

Bonjour Virginie, merci de prendre le temps de répondre à nos questions.

 

Tout d’abord quelle est la différence entre AVS et AESH ? Pour quelle raison ce changement d’appellation ?

Auxiliaire de vie scolaire est l’ancienne appellation d’accompagnant d’élèves en situation de handicap. Le changement d’appellation est survenu en 2014 au moment de la création du contrat à durée indéterminée

 

Quel est le cursus d’un(e) AESH en terme de formation ? Que faut-il comme diplôme pour accompagner un enfant handicapé dans son cursus scolaire ?

Depuis 2016 existe un diplôme de niveau de qualification V qui réunit trois corps de métiers (AVS, AMP et aide de vie à domicile). Actuellement ce diplôme s’obtient par VAE (Validation des Acquis) pour les personnes expérimentées ou dans des centres de formations que je ne connais pas.

 

Quelles sont en théorie les relations préconisées dans vos fiches de postes avec la famille ? Pouvez-vous par exemple, rencontrer les familles afin de voir avec elles les spécificités de l’enfant, en plus de son handicap ?

Il est préconisé de rencontrer les parents dans le cadre de l’école. Un cahier de liaison peut être mis en place entre la famille et l’AESH.

 

Les harcèlements de parents trop angoissés (textos en soirée, le week-end …) sur des AESH a fait que les coordinations recommandent vivement aux AESH de ne pas donner leurs coordonnées personnelles. C’est également pour les parents une manière de comprendre qu’ils se doivent de rester dans un rapport professionnel avec l’AESH, certains parents ayant tendance à prendre possession de l’AESH, ou à penser que cette personne est à leur disposition, alors qu’elle est là pour aider l’enfant. L’idéal serait des échanges raisonnables entre parents et AESH, les uns et les autres respectant l’espace de l’autre.

 

 

Les AESH sont-elles formées/informées au handicap qu’elles accompagnent ?

Voici le scandale de notre profession. Les AESH reçoivent une adaptation à l’emploi de 60 heures au cours de leur première année d’exercice, autrement dit avant cette adaptation à l’emploi qui peut avoir lieu trois mois après la prise de poste, l’AESH n’est pas formée. Par conséquent, elle ne connaît pas le handicap de l’enfant accompagné ! Elle le connaît d’autant moins que les coordinatrices qui affectent les AESH n’ont pas elles-mêmes l’information, sous prétexte de confidentialité médicale, alors qu’il suffirait pour la coordination d’avoir le contenu des actes à accomplir par l’AESH, pour informer cette dernière, et celle-ci pourrait ainsi s’adapter au mieux, étant donné qu’elle n’est toujours pas formée au moment de sa prise de poste.

 

D’où les abandons massifs par sentiment d’incompétences et les maltraitances (volontaires ou non) envers les enfants

 

Quel est leur champ d’intervention ? sont-elles de simples « traductrices », preneuses de notes, ou au contraire sont-elles censées avoir une valeur ajoutée ? (anticipation et connaissance des besoins de l’enfant accompagné, perception de ses lacunes pendant le cours, reformulation des cours/explications des enseignants de façon à aider l’enfant à mieux comprendre, etc…)

Elles sont tout cela à la fois, en fonction du handicap de l’enfant

 

 

Sont-elles censées assister aux ESS ? sous quelles conditions ?

Bien sûr qu’elles doivent participer aux ESS dans la mesure où elles sont au plus près de l’élève et qu’elles sont témoins de choses imperceptibles par l’enseignant. Le problème de leur participation se présente souvent lorsque ces ESS ont lieu en dehors de leurs heures de travail dans la mesure où les heures supplémentaires ne sont pas payées.  Les ESS doivent se faire sur le temps d’accompagnement puisque l’éducation nationale ne paie pas les heures supplémentaires

 

 

De qui en vérité dépendent les AESH : Ministère de l’Education Nationale ou Ministère de la Santé ?

Actuellement, nous dépendons de l’Education nationale, mais avec la création de ce diplôme de niveau V délivré par le Ministère de la santé, nous allons finir par dépendre de ce ministère

Pour l’instant le recruteur et l’employeur est l’Education nationale.

 

 

Comment les AESH sont-elles choisies pour accompagner un enfant ? quels sont les critères ?

A Paris, les coordinatrices de pôle des AESH regardent leur tableau Excel, elles trouvent un enfant non accompagné et elles affectent une AESH. C’est donc le hasard, si cela se passe bien ou pas. D’où l’intérêt, comme je l’ai dit plus haut, de donner aux coordinatrices les éléments du Gevasco concernant les actes qui doivent être faits par l’AESH auprès de l’élève pour commencer à affiner l’accompagnement.

 

 

Est-il vrai que pour certains handicaps, si l’enfant n’a pas d’AVS il ne peut pas être admis en classe ? en centre de loisirs ?

Ce sont les directeurs d’école qui refusent la scolarisation d’un enfant et qui de ce fait se mettent hors la loi. Mais les parents intimidés ne disent rien et subissent la décision du directeur.

Quant aux centres de loisirs à Paris, c’est la mairie qui doit proposer des animateurs spécialisés dans le handicap.

 

Aujourd’hui qu’est-ce qui motive à choisir le métier d’AESH ?

C’est le pôle emploi qui envoie les personnes postuler.

Les personnes qui persistent dans le métier sont celles qui se sont senties reconnues et appréciées par les enseignants et les parents, et qui ont vu les enfants s’épanouir, même si le succès scolaire n’est pas au rendez-vous.

 

Et pour finir, quelles sont les problématiques de terrain rencontrées par les AESH ?

La question est très vaste. On peut commencer par la non acceptation des enseignants de voir un autre adulte dans les classes ou/et d’accepter des élèves handicapés dans leur classe. On peut aussi parler de la mauvaise volonté des chefs d’établissement à organiser les aménagements des élèves en examens.

On peut également parler de l’ignorance des équipes éducatives des professeurs ressources, des professeurs référents, en fait de tout le dispositif des élèves en situation de handicap

 

Pourquoi d’une année sur l’autre ne peut-on avoir la certitude d’avoir la même AESH pour accompagner le même enfant ?

Cela aussi est un problème angoissant pour les AESH, elles ne connaissent leur sort qu’en milieu d’été ou début septembre.

 

Rôle de l’AESH au collège vs rôle de l’AESH au primaire : quelle(s) différence(s) ?

Le rôle de l’AESH est fonction des missions définies dans le gevasco que ce soit à l’école, au collège ou au lycée

Ce qui change c’est la dimension : un seul adulte à gérer en primaire, et plusieurs dans le secondaire

De la nouveauté dans les assurances

De la nouveauté dans les assurances

Le week-end 2018 de notre association Génération Cochlée a permis de rassembler de multiples intervenants sur de nombreux sujets, au plus grand bénéfice des parents qui s’étaient déplacés nombreux durant cette édition 2018.

Parmi ces interventions, nous avons eu le plaisir d’accueillir Véronique Faure, nouvel agent général représentant la compagnie d’assurance Allianz dans le cadre du fonctionnement des deux contrats d’assurance collective (dit « contrat groupe ») conclus avec Génération Cochlée.

Madame Faure prend la succession de Monsieur Jean-Luc Maixant qui a fait valoir ses droits à la retraite et que nous remercions pour avoir été à l’origine du produit et pour toutes ces longues années de collaboration efficace.

L’intervention de Madame Faure a été l’occasion de faire le point une nouvelle fois sur l’assurance des appareils de nos enfants qui représente une des préoccupations principales de nos familles.

Pourquoi une assurance groupe ?

Le partenariat Allianz/Génération Cochlée est une vieille histoire.

Le premier contrat groupe fut souscrit en 1996 sur une idée originale de Monsieur Maixant et des fondateurs de notre association.

En effet, le coût des appareils portés par nos enfants, tout spécialement les parties internes et externes de l’implant cochléaire, est prohibitif (17.000 € pour la partie interne appelée implant et 6.000 € pour la partie externe appelée processeur) et nécessite une assurance adaptée contre les risques de dommages accidentels, de vols et de perte en tous lieux.

Or, si un sinistre se produit et qu’il n’y a pas d’assurance, c’est aux parents de régler le prix pour remplacer l’appareil endommagé ou disparu.

Les parents ont le choix entre s’assurer individuellement ou bien collectivement via les deux contrats groupe conclus avec Génération Cochlée.

Les bénéfices de l’assurance groupe ?

L’existence d’un partenariat entre l’assureur et une association telle que Génération Cochlée permet principalement de mutualiser le risque sur une multitude d’assurés et de leur offrir les conditions très favorables suivantes :

  • Pas d’augmentation en cas de sinistre ;
  • Pas d’augmentation annuelle ;
  • Assurance gratuite des accessoires et de la prothèse controlatérale ;
  • Assurance de l’ancien processeur (en plus de l’usuel) uniquement pour les petits dommages.

Naturellement, au premier de ces avantages, nous pourrions ajouter qu’une assurance individuelle vous expose possiblement à un refus de réassurance en cas de sinistres renouvelés.

En synthèse, quelles sont les modalités du partenariat Allianz/Génération Cochlée ?

Le processeur externe est couvert sans franchise ni vétusté à l’exclusion des accessoires considérés comme des consommables (piles et câbles par exemple). Les événements couverts sont le vol, la perte et les bris accidentels.

Concernant l’implant (partie interne), celle-ci est aussi couverte par les contrats Allianz/Génération Cochlée dans l’éventualité, rarissime, d’un dommage suite à un choc ou un accident. Cette couverture est d’autant plus nécessaire que l’implant n’est garanti par le constructeur qu’en cas de panne.

Les autres éléments assurés seront les accessoires tels que les antennes, microphones, boitiers déportés, prothèses numériques voire micro Haute Fréquence.

Vos appareils sont assurés en France et dans le monde entier pour des séjours consécutifs ou non de moins de trois mois.

Concernant le retour d’expérience relatif à la nature des sinistres, certaines causes se renouvellent fréquemment à commencer par les pertes dans l’eau (piscine…), dans les sacs (de transports ou à main) ou, enfin, les chutes (écharpes, foulards).

Quelle conclusion ?

La compagnie Allianz a indemnisé les familles de l’association à hauteur de 170 000 euros en 2017 dont 115 000 euros pour des pertes totales d’appareils et 55 000 euros pour des petits dommages.

Ceci nous rappelle que ces appareils nécessitent une vigilance de notre part de tous les instants. En effet, les sinistres, cela n’arrive pas qu’aux autres.

 


 

Quelle est la condition sine qua non pour bénéficier de l’assurance groupe ?

Pour bénéficier de l’assurance groupe, il est impératif :

– d’être membre de l’association Génération Cochlée et être à jour de sa cotisation ;

Nous attirons votre attention sur ce point car nous relevons depuis un certain temps des familles qui, ayant payé leur prime d’assurance au cabinet ALLIANZ, n’ont, en revanche, pas acquitté leur cotisation associative.

Or, et c’est fondamental de le savoir, dans un tel cas de figure, les familles ne pourront pas être indemnisées en cas de sinistre.

 

Pour joindre ALLIANZ PAU VERDUN (Agent général de la compagnie Allianz) :

32 rue de Liège, 64000 Pau

Tél : 05 59 27 81 30

Email : pau.verdun@allianz.fr

Bureaux ouverts tous les jours sauf le samedi de 9h00 à 17h00